Open spaces, honoraires à forfait, notifications dans la grande presse, sécurité internet, etc. – quelques trucs pour les avocats

Posté le 28 juillet, 2012 dans avocats / advocacy

L’avocat de chez nous dans un immeuble et un bureau de profession libérale, avec son bureau, son ordinateur et deux chaises pour les clients, une secrétaire au fond du couloir et la salle d’attente sous forme de trois chaises dans ledit couloir. Well, pas partout. Dans les grandes métropoles ce sont des tours de verre – mais surtout une évolution de la workplace. Cafétérias avec wi-fi pour travailler comme les ados au Starbucks, espaces communs au cœur de l’immeuble, lieux vitrés insonorisés, open spaces, petits bureaux individuels minimaux. L’idée est toujours la chasse à la rentabilité et à l’efficacité. Hérésie pour un métier qui se pratique dans sa tête et dans le secret des confidences ? Probablement pas en termes de logique industrielle. Mais signifiant pour certains qu’après toutes ces années d’études et de sacrifices pour devenir avocat dans un grand cabinet, your office is in the kitchen now, or in the lobby, ou une case comme un élevage en batterie… L’avocat de chez nous comme ailleurs, plus petite est son Etude, est mal protégé contre le piratage informatique. Tous les dossiers n’entraînent pas qu’il doive être ciblé par des hackers engagés par l’adversaire, et le hacker at random cherche surtout à pirater des cartes de crédit et autres larcins électroniques. Mais dans de nombreuses situations l’avocat est vulnérable électroniquement – à tel point que certains Barreaux réfléchissent à imposer des normes de sécurité informatique obligatoire. En tout cas les solutions IT existent-elles et les avocats sont-ils généralement peu au fait de les mettre en œuvre lors même que ce n’est pas cher.

Combien ça va me coûter ? Ca dépend… est un dialogue constant entre l’avocat et son client. Ici comme ailleurs les avocats explorent des solutions s’éloignant, dans la limite fixée par la loi sur la profession d’avocat et les usages, du sacro-saint tarif horaire. Celui-ci reste une base pourtant claire et transparente en termes de production de services – mais avec le double défaut qu’il est mal perçu par le client qui ne comprend pas qu’il inclut toutes les charges et la fiscalité de l’avocat, et qu’il n’offre aucune prévisibilité sur ce que coûtera la cause ou le conseil. Les arrangements alternatifs, essentiellement des honoraires à forfait, horaires à forait, au succès ou plafonnés, gagnent donc du terrain. Une étude récente explique quels avantages y trouvent respectivement les Etudes d’avocats et les clients institutionnels. Sans surprise : la prévisibilité pour les clients et s’assurer leur fidélité pour les Etudes. Impossible de signifier une notification judiciaire par les voies conventionnelles entre deux Etats ? Les personnes visées font de l’obstruction ? Eh bien dans la grande presse quotidienne, tout simplement. En l’occurrence dans le Herald Tribune pour la SEC qui n’arrive pas à notifier des cadres de Siemens en Allemagne par la Convention dans une affaire de corruption. Peut-être se sont-ils évités une notification régulière en Allemagne – mais pas la discrétion à laquelle ils aspiraient probablement en tout cas !

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