« Evidemment je plaisante » disait l’oeil en coin Antoine de Caunes à ses invités dans Nulle Part Ailleurs. Le précédent post sur l’accès informatique aux procédures pénales est une blague, ou plutôt un rêve, un voeu, une requête, une idée. Ou une évidence ? Les réalités naissent parfois des voeux, idées et requêtes. Et puis x bâtonniers successifs m’ont promis depuis plus de dix ans, d’un air entendu en assénant un clair « je m’en occupationne à la prochaine CODAM », lorsque je leur rappelais qu’il serait bien que nous recevions les procédures pénales complètes sur CD-Rom – plutôt que devoir trimballer et manutentionner des classeurs parfois par dizaines. Ayant expérimenté en France et en Belgique de pouvoir me rendre à des audiences pénales en ayant simplement un ordinateur portable avec l’entier de la procédure accessible sur CD-Rom, et chaque pièce numérotée de manière certaine et accessible en un clic, c’est tout de même pas mal. Pour un procureur et un juge aussi probablement. Et aujourd’hui sur un simple Ipad avec même une app permettant de marquer les pages et de les stabilo-bosser électroniquement. Bref nous sommes en 2012 et toujours rien de tout cela à l’horizon. Je viens pourtant de voter électroniquement sur la nouvelle constitution sur un site sécurisé de l’Etat de Genève. In your dreams comme on dit en anglais.